Les paysans de la préfecture de Boffa viennent de recevoir les intrants agricoles composés d’engrais, semences, herbicides et insecticides de la part de l’État et du projet d’appui à la transformation de l’agriculture guinéenne et de l’entrepreneuriat jeunes. Ce, pour faciliter la campagne agricole 2021 aux paysans. Contrairement aux années précédentes ou ces agriculteurs ont reçu tardivement les intrants. Pour certains paysans cette situation avait créé beaucoup de pertes pendant le moment de récolte.
Docteur Alseny Camara directeur préfectoral de l’agriculture de Boffa explique : << Tout se passe très bien et surtout dans les conditions les plus favorables, présentement. Nous sommes en train de préparer la campagne agricole, par ce que les premières pluies ont fait déjà leur apparition. Suite à ça nous avons eu la chance de bénéficier d’un projet d’appui à la transformation de l’agriculture guinéenne et à l’entrepreneuriat agricole des jeunes. Ils nous ont donné pas mal d’intrants, les engrais qui se résument à 160 tonnes,45 kg ça c’est MPk, 90 tonnes de l’urée technique à 900 kg et une certaine quantité de semences du riz qui se chiffre à 14 tonnes et sans oublier l’herbicide totale qui va jusqu’à 150 litres, l’insecticide à 100 litres. Au jour d’aujourd’hui, nous avons procédé à la répartition par rapport aux différentes zones qui sont intéressées, comme lisso, colia et koba. Les premières opérations ont commencé déjà afin que nous puissions envoyer ces intrants suite à une clé de répartition qui a été faite. Pour le cas spécifique de koba la réception a été faite.>>, a-t-il expliqué
Poursuivant ses interventions, notre interlocuteur Alseny Camara directeur préfectoral de l’agriculture de Boffa, parle des dispositions prises pour la réussite :<< les dispositions que nous avons prises, vous savez ya, toujours des variations climatiques et c’est des variations qu’on ne peut pas maîtriser et qu’on appelle les aléas de la nature. Pour le cas de cette année, nous allons procéder à la mise en place de deux pépinières, dont une pépinière sèche qui va être installée sur le coto et une seconde qui va être installée sur les rizières. Donc si nous ratons celle qui est sur le coto, nous allons nous rattraper sur celle qui est sur la rizière. Il faut un renforcement des capacités de ces paysans qui sont entrain de gérer les eaux dans les périmètres dont ils n’ont pas la maîtrise>>, a-t-il ajouté
Aly yonssiny