Cette année, les agriculteurs de la commune rurale de Koba sont confrontés à des cas de ravage des cultures, par les chenilles légionnaires et les rouilles.
La présence de ces insectes constitue un véritable risque de perte économique pour les paysans de la localité. Surtout pour les propriétaires de champs de riz ou de culture maraîchère.
Ces chenilles affectent dangereusement les champs des producteurs de Basengué et Tintima dans la sous-prefecture de Koba.
Rencontrée dans son champ du riz situé aux alentours du district de Basengué, Maimouna Bangoura, c’est son nom, témoigne : << notre culture est attaquée par les chenilles. Les gombos et les aubergines, les tomates n’ont même pas grandis et ils sont déjà affectés. On a tout fait pour avoir les produits, mais nous en n’avons pas eu. La chambre agricole qui est là est en manque de produits phytosanitaires et cela veut dire que cette fois ci j’ai tout perdu >>, dit-elle d’une voie pleine d’émotion.
Rencontré à cet effet, le président de la chambre agricole de ladite commune rurale, Mamoudou Bangoura, explique :<< Au niveau de la culture maraîchère, on a d’énormes difficultés, surtout des maladies virales. C’est à dire c’est une maladie qui provient des virus qui agit sur les feuilles des plantes tout en les pliant. Cette situation a créé un frein au niveau des rendements. A cela s’ajoute les rouilles. Cela était provoqué par la rupture des pluies. Il y a d’autres parties aussi, comme les paysans qui sont à Tintima et Tatema, sont confrontés à l’attaque des chenilles légionnaires. Pour le moment nous ne disposons pas de produits phytosanitaires. Ça cause beaucoup de dégâts là-bas. Nous avons informé le ”COA” qui est le chargé des opérations agricoles qui, à son tour, doit remonter l’information à la direction préfectorale de l’agriculture. Même la semaine passée, je lui ai remonté l’information par rapport à ses différentes maladies que je vous ai cité.>>
Au risque de voir d’ici peu les habitants de Koba broyer du noir, le gouvernement à travers le ministère de l’agriculture doit se mettre en branle, afin de rapidement sauver les cultures des habitants de cette localité.
Aly Yonssiny
