D’une longueur de 32 kilomètres, la piste rurale qui relie le centre-ville de Boffa et celle de la commune rurale de Colia lambanyi risque d’être complètement coupée, au niveau des localités de yéguélen et du district de Toumbeta.
A plusieurs endroits de ladite piste on observe des nids d’éléphants remplis d’eau rendant ainsi la circulation presque impossible et provoquant par fois des accidents mortels et l’augmentation du prix du transport. Confie le sous-préfet.
« Vraiment la piste là nous cause beaucoup de problème et d’inquiétude, à cause de son état de dégradation actuelle. On a eu un problème cette piste a été prise en charge par l’État, par ce que ça, ça ne fait pas partie des attributions de la commune. C’est l’État à travers le service préfectoral des travaux publics. C’est pour quoi ils ont commencé a réhabilité ladite piste et c’était parti jusqu’à un certain niveau, entre temps tout a été arrêté. Depuis 2017, le peu qui était fait et ce n’était pas fini s’est aussi dégradé. Même les tas de latérite qui étaient déposé c’est la commune qui était obligé de prendre des camions pour faire des nivellements, par ce que les travaux ont été abandonnés. Je lance l’appel à l’État et le Ministère des travaux publics de nous aider à réhabiliter notre piste rurale. Vous n’êtes pas sans savoir que la sous-préfecture de Colia lambanyi est une zone agro-pastorale par excellence et elle a un grand marché hebdomadaire qui est fréquenté par des commerçants presque partout. Mais actuellement vu l’état de la piste beaucoup d’entre eux ne viennent pas », a lancé Souleymane Keita sous-préfet de Colia lambanyi
Hawa Soumah commerçante a la gare routière de la commune rurale explique leurs difficultés
« Depuis les années 2000 j’ai commencé fréquenté ce marché hebdomadaire et en ce moment là ce marché se remplissait de nombreuses commerçantes venus de plusieurs localités de la Guinée, ainsi de la capitale. Mais dans ces deux dernières années nous rencontrons d’énormes difficultés qui sont entre autres l’augmentation du prix de transport, parce que nous, nous quittons Conakry pour ce marché, aussi le mauvais état de la route. Par fois nos marchandises pourrissent en cours de route, par ce que le camion qui les transporte peut-être parfois bloquer dans la boue et c’est pourquoi beaucoup de commerçantes préfèrent partir dans d’autres marchés hebdomadaires. Nous demandons à l’État de nous aider à réhabiliter cette route », a-t-elle sollicité
Désormais, les yeux sont fixés vers les autorités du pays afin de sauver cette population.
Aly Yonssiny
