Tout comme les autres préfectures de la Guinée, le service d’état civil de la Commune urbaine de Boffa est confronté à d’énormes difficultés liées à l’enregistrement de naissance, il y a de cela plusieurs années. De 2021 à 2022, la préfecture de Boffa n’a pu enregistrer que 15% de naissance, selon le chargé de la protection de l’enfance de Boffa.
Interrogé à cet effet, Massa Guilavogui s’est exprimé ce vendredi 26 aout 2022 par rapport à cette préoccupation : << Le faible taux d’enregistrement de naissance au niveau de la Commune urbaine de Boffa, ce constat est réel à travers les statistiques que nous produisons. Nous avons constaté que les familles déclarent très peu les naissances, pourtant il y a des naissances qui se font tous les jours dans nos structures sanitaires et même à domicile. Les parents ne prennent pas le temps après avoir donné le nom à leur enfant de passer à l’État civil pour prendre un acte officiel de naissance de l’enfant. Pour les parents, il faut attendre que l’enfant soit à un certain âge d’aller à l’école qu’il se précipite devant l’État civil pour demander les papiers pourtant notre code civil dit que tout enfant doit être enregistré avant deux mois. Actuellement l’acte de naissance est à 25.000fg. Ce que je peux lancer comme appel à l’endroit des citoyens, l’enregistrement de naissance de l’enfant est son premier droit. Donc j’invite tous les parents dès qu’il y a une naissance de ne pas retarder dès qu’ils ont trouvé le nom de l’enfant de venir immédiatement faire la déclaration de naissance. >>, a-t-il invité
Aly Ganda
