C’est l’école nationale de l’agriculture et de l’élevage de koba qui a servi de cadre à cette rencontre qui a regroupé tous les maires de la préfecture de Boffa . Objectif, parlé sur les différents acquis et faiblesses qui frappent chaque communes rurales pour mieux protéger l’année en cours .
Prenant la parole, le préfet de Boffa colonel Mamadou Ciré Bah a dégagé les objectifs de cette session :<< Notre préoccupation de tous les jours, est de s’inscrire dans la logique des innovations, dans la gestion des affaires de la Préfecture.Innovations allant dans le sens de l’amélioration de nos méthodes et approches de travail, dans le seul intérêt supérieur de nos populations à la base >>, a-t-il exprimé.
Poursuivant son intervention, le premier responsable de Boffa a invité les participants à voter les budgets réalistes et réalisables : << s’agissant de vos budgets, je vous demande de concevoir et de voter des budgets réalistes et réalisables en tenant compte de vos capacités réelle de mobilisation et de recouvrement des recettes, car il ne sert à rien d’aligner dans les tableaux des chiffres faramineux, si en finalité, ils ne sont pas recouvrés. Le constat aujourd’hui, il y a un relâchement, voire un abandon dans le cadre de la mobilisation des ressources propres de nos collectivités au profit de l’Anafic et du FODEL.>>, ajouté le préfet de Boffa.
Pour sa part, le Maire de la commune de convergence de koba, Aboubacar Bangoura a expliqué les méthodes par laquelle sa commune mobilise les ressources propres. << Nous sommes une commune de convergence différente des autres, depuis qu’on nous a élu nous avons reçu beaucoup de formation avec les partenaires. Nous avons des méthodes qui consiste d’aller jusque dans les secteurs pour faire le recensement , sensibilisation et le recouvrement. Cette sensibilisation a réussi et c’est sur cette base que nous parvenons à joindre les deux bouts. L’appel que je lance aux collègues d’intensifier les sensibilisations pour que les citoyens participent eux-mêmes au recouvrement, c’est ce qu’il faut faire.>>, a-t-il conclu.
Aly Yonssiny