La maison des jeunes de Boffa a abrité ce lundi 11 avril 2022, la cérémonie de lancement officiel des assises nationales, qui s’étendent jusqu’au 29 de ce mois.
Cette assise placée sous le thème ‘’ Journée de vérité et de pardon’’ traitera jusqu’au 19 avril 2022, des contentieux politiques d’ordre institutionnel ou électoral, des difficultés croissantes de la vie quotidienne, dominées par une misère et un chômage endémique.
Cette cérémonie de lancement a été présidée par le préfet de Boffa colonel Mamadou Ciré Bah, en compagnie des conseillers communaux avec la présence de toutes les confessions religieuses et des classes politiques.
Le président de la délégation de l’assise nationales Docteur Ousmane Bangoura donne les raisons de cette assise :<< Cette journée nationale, c’est de donner la parole à la population de se dire la vérité et de se pardonner, puis de se regarder en face. C’est une occasion de rapprocher les Guinéens, nous avons connu des moments de gloire et d’autres moyens glorieux, mais ainsi est faite la trajectoire de tous les États, l’important c’est de tirer les bonnes leçons pour se projeter vers l’avenir. Ces assises nationales constituent une unique opportunité de se parler, de se dire la vérité sur le mal que nous nous sommes infligés.>>, a-t-il exprimé
Pour le le Colonel Mamadou Ciré Bah préfet de Boffa << Ces journées qui ont été lancées par le président de la transition, vont en droite ligne avec les idéaux de CNRD pour le rassemblement du peuple de Guinée. Ça vient a point nommé, tous les présidents de la République qui se sont succédé en Guinée ont demandé pardon, mais il n’y a jamais eu une assise nationale. C’est une opportunité qu’il faut saisir.>>
<< l’initiative prise par l’État est une bonne chose. Mais nous voulons dire une chose. Les choses non réalisés par l’État, le peuple guinéen met Dieu comme témoin et invite ce même Dieu a jugé entre le peuple et les dirigeants guinéens. Tout ce que le guinéens dit à son prochain, Il ne le réalise pas. La constitution du CNT on n’est pas d’accord vous le savez, par ce que dans les conditions normales ça doit être l’accord de toutes les parties. Ce conseil national de la transition est fait par une seule partie. Vous avez dit de pardonner on l’accepte, mais on ne va jamais oublié.>>, a martelé Idrissa IS Sylla citoyen
Aly Yonssiny
