Construite depuis 1999, la maison des jeunes de la commune rurale de Mankountan, dans la préfecture de Boffa , se trouve dans un état de délabrement très poussé. Toit percé, manque d’hygiène ou encore manque de places à l’intérieur, c’est l’image que donne ce bâtiment public au service des jeunes de cette sous-préfecture .
Boffa/habitants de Mankountan : les autres oubliés du pays !
En dépit de cet état de dégradation, les soirées dansantes voir organisateurs de cérémonie officielles ,des mariages et autres évènements, viennent utiliser cette maison. En cette saison hivernale, particulièrement, ces citoyens rencontrent de sérieuses difficultés, comme l’explique Ousmane Bangoura.
<< C’est très difficile pour nous d’organiser ici une cérémonie pendant la saison sèche, tellement que la chaleur de l’intérieur ressemble à un four et pendant la saison pluvieuse, les toles sont percées par ci et par là. Car, partout, sur le toit il y a des trous. Nous souffrons beaucoup. Que les autorités nous viennent en aide .>> ,a expliqué Ousmane Bangoura
Depuis sa construction, à travers des contributions de la commune et l’appui de la Charente maritime sociales , cette maison des jeunes n’a bénéficié d’aucune rénovation. Même une couche de peinture dixit le président de la délégation spéciale de ladite commune . Il dit avoir mené avec les responsables du quartier plusieurs démarches à l’endroit des autorités sans suite favorable.
<< C’est le moment d’appeler l’Etat et les ressortissants et Anafic à faire face à cette infrastructure de jeunesse parce qu’il faut de gros moyens pour sa rénovation. Mankountan c’est notre maison commune qui représente notre image, à notre niveau on se bat derrière les autorités pour le développement de Mankountan , sinon nous sommes pitoyable, en regardant toutes les communes rurales de Boffa c’est seule la commune qui n’a pas d’infrastructure juvénile digne de nom. La commune de Mankountan n’a aucune ressource à part ses plaines, qui sont plus d’une decennie et un petit marché hebdomadaire .>>, a-t-il déploré.
De Boffa, Aly Yonssiny pour Lolaplus.