Le prix des cristaux de glace est devenu de plus en plus cher et rare à Boffa et varie entre 4500fg à 50000fg. Ce manque s’explique par le manque d’électricité.
Le mois de ramadan coïncide cette année à la période où la température est très élevée sous l’effet de l’installation des différentes sociétés minières et la dégradation des mangroves. A la rupture, les fidèles ont besoin de la glace pour rafraîchir l’eau.
Mais la cherté du prix et la rareté ne permettent pas à la population s’en procurer : « nous avons vraiment besoin de la glace. Mais pour l’avoir, c’est tout à fait un problème. C’est trop cher, il y a deux jours j’ai pas eu la glace. Ceux qui envoient la glace de Fria jusqu’ici, quand elles voient beaucoup de clients, elles augmentent aussi le prix. Mais tout ce problème est dû au manque d’électricité », a dit Aminata Soumah
Abondant dans le même ordre d’idées, Abdoul Kader Doumbouya que nous avons rencontré à un point de vente au quartier Almamya affirme ceci : « Le courant quand ça vient ça ne dure pas et il n’est pas régulier. C’est pourquoi, je viens ici sinon j’ai un congélateur qui me permet d’avoir la glace pour ma famille. Mais pour l’avoir, c’est un véritable casse-tête », a-t-il exprimé
Contrairement à ce que les gens racontent, les vendeuses de la glace soutiennent que le problème ne réside pas à leur niveau. « Nous prenons la glace à deux pour deux mille francs et nous revendons l’unité à cinq milles francs guinéens. D’autres problèmes, c’est le transport », a expliqué Yarie Sylla, une revendeuse de glace rencontrée à la gare routière de Boffa.
Aly Yonssiny