La césarienne est une intervention chirurgicale visant à extraire un enfant de l’utérus matériel par incision de la paroi abdominale. La gratuité de cette intervention est une réalité à l’hôpital préfectoral de Boffa. C’est ce que révèle le constat de notre correspondant.
Makhissa Camara, cette femme a subi la césarienne. Elle témoigne la gratuité de cette intervention. << J’ai subi la césarienne à l’hôpital préfectoral de Boffa, il y a de cela six mois. Après l’intervention, on m’avait pas demandé de payer quelque chose . Seulement ce qu’on m’a dit de payer, c’était le traitement d’une autre maladie. L’État avait dit que la césarienne est gratuite. Donc ici, moi quand même, on ne m’a pas demandé quelque chose >>, a-t-elle expliqué
Le directeur préfectoral de l’hôpital de Boffa explique la prise en charge des cas de la césarienne.
<< la gratuité des césariennes a été une politique de l’État mise en place en Guinée. Par conséquence pour qu’une femme conçoit, la grossesse évolue jusqu’à un certain niveau. Il se peut à cette phase qu’il y ait des complications. Une fois la femme admise dans la salle d’accouchement, elle peut accouchée par voie normale ou ladite femme a des difficultés pour accoucher. Et si nous voyons qu’il peut répercuter sur la vie de la mère, alors il faut adopter la deuxième méthode qui est la voie haute ou césarienne. Ce traitement est retenu dans notre structure comme gratuit. Parce que c’est l’État qui le prend en charge. Nous en tout cas, l’hôpital préfectoral de Boffa, je suis strict la dessus, les directives ne sont pas négociables. l’État nous a déjà disponibilisé les kits et rien n’est en a vendre, avant l’intervention et après l’intervention >>, explique Kaman Isaac Kolié
Cette gratuité de la césarienne a un impact sur le personnel soignant. << L’État a dit gratuit et c’est gratuit. Quiconque faillit ou rançonne sera sanctionné et va le rembourser. Mais nous avons des difficultés. C’est que les kits qu’on nous donne, ça trouve que c’est pas au complet. Parfois il nous envoie des kits qui ont des temps de préhension très proche. On ne peut pas utiliser cette quantité jusqu’à l’arrivée de la seconde période. Cela nous provoque la rupture >>, a t-il dit
Aly Yonssiny