Le débarcadère de Kindiadi, dans la commune rurale de Koba est l’un des plus grands port artisanal de la préfecture de Boffa. Ce débarcadère éprouve de nos jours d’énormes difficultés. Notamment, le manque des infrastructures (latrines, point d’eau et école).
Le président du comité de développement des débarcadères explique leur calvaire. << le manque de navires et de moteurs pour secourir des barques en naufrage, notre port n’est pas aménagé. Il y a un manque de centre de fumage de poissons, l’enclavement de nos routes d’accès à kindiady. Aussi le manque d’école, d’un poste de santé, d’eau potable malgré que la commune nous a offert un forage. Mais la distance qui nous sépare reste un handicap pour l’accès à l’eau potable. Et il n’y a aussi aucun gilet de sauvetage. Pendant la saison des pluies, on enregistre beaucoup d’accidents. Il y a des vents violents qui soufflent et des vagues qui créent souvent en cette période des accidents en mer. Et, il se trouve que nous n’avons aucun moyen pour faire face à ces catastrophes >>, a fait savoir Mohamed Bangoura
Aboubacar Bangoura, maire de la commune rurale de Koba, abonde dans le sens.<< Ici au port de Kindiadi, les difficultés rencontrées par les pêcheurs sont très nombreuses. Il y a un manque criard de gilets de sauvetage. Ils n’ont pas de fumoir, ni aucune infrastructure. C’est pourquoi nous avons mis dans notre plan annuel d’investissement pour venir en aide à cette localité, mais cela ne suffit pas. Parce que notre recouvrement annuel ne peut pas nous permettre d’atteindre à notre objectif. Nous demandons l’aide des ressortissants et des partenaires au développement >> , a-t-il souhaité
ALY Yonssiny