Situées respectivement à 45 et 70 Km du centre-ville de Boffa, l’île de Dobiret et Bon coin font face à une montée vertigineuse des eaux marines. Ceci joue négativement sur la vie des populations desdites îles.
Avec les avancées galopantes des eaux de mer plusieurs villages ont disparu laissant place aux eaux. La plupart des plaines sont submergées. Face à cette situation, les habitants craignent la disparition de leur île, puisque le niveau de la mer augmente dangereusement.
Comme causes, nombreux sont les habitants qui accusent ceux qui poussent l’eau pour construire dans les grandes villes ainsi que la coupe abusive de la mangrove et la non-protection de l’environnement.
Alseny Touré, pêcheur de Dobiret exprime ceci : << l’eau a envahi presque cette île, beaucoup de gens ont quitté pour se réfugier sur la terre ferme. Parfois, quand les vagues viennent, pendant la saison pluvieuse on fait des digues de ceintures, mais on ne peut rien contre la montée des eaux. On a vraiment peur de notre futur, par ce que nous on ne connait nulle part si ce n’est pas Ici. >>, s’inquiète-t-il.
Selon le chef du port central de Boffa, la destruction de la mangrove tout au long des côtes Atlantiques, ou bien encore la poussée de la mer à Conakry, quelques soient les causes sont à la base de la disparition de plusieurs îles de Boffa : << Ceux qui font les constructions dans les grandes villes comme Conakry et l’installation des ports de pêche, sont à base de ces phénomènes. Regardez île Sakama et Marara d’aujourd’hui et d’hier, il y a une grande différence. Les citoyens cherchent a quitté pour aller rester sur la terre ferme. Aujourd’hui l’île de Dobiret et Bon coin risquent de disparaitre. Nous demandons à l’État, surtout le ministère de l’environnement de faire respecter les règles de l’environnement. >>, indique le chef de port central de Boffa Idrissa Bangoura
Aly Yonssiny