Les habitants du village Doumbouyadi, sollicitent une intervention urgente des autorités Guinéennes
Situé à 20 kilomètres de la commune rurale de Tamita et à 30 kilomètres du centre-ville de Boffa, ce district manque presque de tout, en termes d’infrastructure sanitaire, malgré les nombreuses sociétés minières évoluant dans cette zone.
Cette situation précaire a pour corollaire les maladies endémiques telles que : le paludisme et la fièvre typhoïde.
Les habitants de Doumbouyadi sont obligés de parcourir 25 où 30 kilomètres pour se faire soigner à Boffa centre ou Tamita.
Marie Soumah, est une ménagère de la localité, elle revient sur leur calvaire.
<< Ce manque de poste de santé nous cause d’énormes difficultés. En état de famille jusqu’à l’accouchement, nous n’avons aucun suivi médical faute d’équipement. Et nous accouchons grâce à l’aide des matrones, chose qui tourne mal parfois.
Je ne peux vous dire le nombre d’enfants morts dans les mains de leurs parents ici, à cause de ces maladies juste parce qu’ils n’ont pas eu de soins appropriés. Nous demandons à l’État , les sociétés minières évoluant à Doumbouyadi de nous venir en aide >>, lance-t-elle.
Au-delà des problèmes d’infrastructures, le poste de santé est aussi confronté à un manque criard d’eau.
<< On n’a pas de point d’eau, ce poste manque de tout. Tandis que dans un poste de santé, il est nécessaire qu’il ait un puit au moins, mais ici ça n’existe pas. Il faut qu’on sorte pour chercher de l’eau à un kilomètre du poste.
J’avais fait une tournée dans tous les postes de santé de Tamita, mais le constat est alarmant, surtout dans le district de Gbassaya. J’avais exposé au Maire de la Commune rurale de Tamita, mais,il n’y a pas de volonté manifeste de ce côté.
Nous plaidons auprès des autorités et des ressortissants pour qu’ils nous viennent en aide, parce que les recettes que nous gagnons ne peuvent pas suffire pour la rénovation et trouver un puit ou forage >>, révèle Docteur Charles Sakelet Keita
Aly Yonssiny
