Bara est un district situé à 28 kilomètres de la commune urbaine de Boffa. Sa population estimée à 3 mille est majoritairement composée de jeunes. Les populations vivent principalement de l’agriculture.
Cependant ce district n’a aucun signe qui symbolise l’image de l’Etat, pas d’école ni poste de santé a plus forte raison une pompe forage. Ici, l’activité agricole est traditionnelle ce qui appauvrit rapidement le sol avec l’utilisation des feux de brousse et les coupes abusives du bois.
Les préoccupations majeures de la population sont entre autres l’accès à l’eau potable et l’école.
<< dans ce district, depuis la première république nous on n’a jamais eu de l’école, ni un poste de santé. Quand quelqu’un tombe malade ici on le met dans un hamac pour atteindre la route de bakouya, parce que l’état de la route reste à désirer. Pour assurer l’éducation de nos enfants qui sont notre relève, parce que nous ne pouvons pas faire le même métier qui est agriculture, il nous faut leur confié à Boffa centre où à bangouya . Nombreux jeunes se retrouvent dans des activités génératrices de revenue. Tous sont à la recherche du quotidien. Alors nous demandons l’Etat et notre commune urbaine de nous venir en aide >> , explique Aly Bara en appelant les autorités et des personnes de bonnes y à tourner regard vers ce district qui manque de tout.
Dans ce district l’agriculture est la plus pratiquée surtout par les femmes, mais elles rencontrent des difficultés liées au manque d’appui. << nous avons la volonté de nous battre pour qu’on ne soit pas aux mercis des gens, c’est pourquoi nous avons décidé de créer des groupements agricoles. Mais on n’a pas l’aide, on se débrouille comme ça, juste pour subvenir aux besoins de nos enfants et de nous-même, dans ça aussi nous rencontrons beaucoup de problèmes, comme manque de l’aménagement de notre bas-fonds et l’obtention des intrants agricoles. Nous lançons l’appel à toute personne de bonne volonté de nous aider >>, explique Bountou camara
Pour Sékou Sylla l’Etat les a oubliés. Il fait aussi appel aux bonnes volontés.
Aly Yonssiny