Quelques semaines après la tenue du congrès de la Fédération syndicale autonome des banques assurances et micro finance de Guinée qui a reconduit Abdoulaye Sow à la tête de la FESABAG, sa secrétaire générale adjointe, Marie Yvonne Coumbassa, a dénoncé par voie de presse, ce lundi 6 décembre, des manquements lors dudit congrès.
D’après dame Marie Yvonne Coumbassa, « le bureau qui vient de sortir, les cellules qu’on devait mettre en place n’ont pas été mise en place. Il fallait mettre les comités des jeunes, le comité des femmes, des sages, rien a été fait. Aujourd’hui nous allons adresser un courrier à monsieur le premier ministre, à monsieur le ministre de la justice avant d’agir. Il faudrait que tout le monde soit informé. L’acte qu’on a, nous pouvons aller au bureau de la FESABAG parce que nous sommes forts de quelques choses. C’est notre maison commune. Mais on a dit qu’il faudrait informer l’opinion nationale et internationale. Nous avons envoyé la copie de la Grosse à la CSI qui s’est battu, qui s’est impliqué pour les informer qu’ils ont anticipé le congrès. Sinon le congrès devait avoir lieu après le 14 décembre. C’est pour cela que j’ai dit que c’est un coup d’état » a-t-elle lancé.
Sans langue de bois, la secrétaire générale adjointe de la FESABAG a porté des accusations contre le gouverneur de la banque centrale de Guinée (BCRG), Dr Louncény NABE, dont elle accuse de complicité. « (…) le gouverneur avait mis un dispositif devant la banque centrale. C’est pour cela qu’on a dit qu’il est complice », dit-elle.
Dans ses propos, Marie Yvonne a, dans la même lancée, posé des interrogations sur l’influence d’Abdoulaye Sow sur la BCRG.
« Je ne sais pas pourquoi la banque centrale a peur de Sow Abdoulaye ? Je pense que Sow est le maillon fort de la banque centrale. La banque centrale s’est servi de Sow pour garder leur fauteuil. Parce que la fédération des banques assurances et micro finances est une fédération forte. Quand il y a la grève et que cette fédération ferme, on pouvait faire plier le gouvernement », souligne la syndicaliste.
Marie Yvonne et ses collègues dissident n’excluent pas la possibilité de créer une FESABAG bis, si toutefois, les lignes ne bougent pas dans ce contentieux.
Aboubacar Moussa Camara
622424187