Bignamou et à Diéckés où la Soguipah (Société Guinéenne de Palmiers à huile et hévéa ) a fait faux bond aux planteurs, la fête du nouvel an a été célébré à minima, a constaté sur place notre correspondant dans la préfecture.
Il s’agit pourtant d’une des plus grandes fêtes en région forestière. Mais, pour plusieurs familles, les conditions financières n’ont pas permis l’habituelle célébration en grande pompe. Dans la plupart des districts parcourus par notre correspondant dans la préfecture, le constat est presque le même : la fête a été plus ou moins célébrée.
A Saoro, un district de Diécké très ambiancé par le passé, le réveillon de la Saint-sylvestre a pris fin à 23 heures, alors qu’à Nawei (toujours) la fête du nouvel an s’est limitée à deux jours au lieu de trois comme d’habitude.
Au micro de notre correspondant, plusieurs fêtards ont expliqué cette célébration à minima par le bas salaire à la Soguipah et le non paiement de l’intégralité des dus des planteurs.
Yomou, Jean-Pierre Sangbalamou pour lolaplus.org