En France, la cour de cassation se prononce ce mercredi sur le recours de Teodorin Obiang, vice-président de Guinée équatoriale, reconnu coupable l’an dernier de s’être constitué un patrimoine de plus de 150 millions d’euros frauduleux.
Est-ce le droit français ou le droit équato-guinéen qui doit s’appliquer à Teodorin Obiang ? C’est en substance la question que doit trancher ce mercredi après-midi la cour de cassation, saisie par l’avocat du vice-président.
Le 10 février 2020, Teodorin Obiang, fils du président Teodoro Obiang Nguema et ancien ministre promu vice-président de Guinée équatoriale, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende pour s’être frauduleusement bâti un patrimoine considérable en France grâce à des détournements d’argent dans son pays. Les sommes blanchies en France sont estimées à 150 millions d’euros.
La rédaction.