Dans un entretien accordé à notre rédaction, Bah Oury dit ne rien comprendre de la rencontre du lundi des partis politiques de l’ANAD, du FNDC et de la COPED. Soupçonnant une sorte de radicalisation, le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), signale que ce n’est pas le moment de s’opposer.
Selon le président de l’UDRG, c’est sans trop comprendre qu’il a appris cette rencontre à laquelle ils n’a pas été convié.
« Nous avons réécrit à toutes les autres plates-formes à la suite du 5 septembre, la nécessité d’avoir une démarche commune et de nous retrouver. C’est nous qui devrions recevoir le dimanche 11 et par conséquent on se retrouve aujourd’hui avec une autre réunion qui est prévue ailleurs. C’est que nous n’avons pas compris et nous n’avons pas été associés», évoque l’opposant.
Conscient de la situation politique actuelle du pays, Bah Oury trouve déplorable que les partis politique se livrent encore à des comportements pouvant être à l’origine de dissensions au sein de la classe politique.
« Il faut que les gens se rendent compte que nous vivons une situation exceptionnelle, mettons en avant les intérêts du pays et toutes les considérations à développer un égo surdimensionné tout cela est inutile. Parce que cela ne nous honore pas de voir que les forces politiques, même des simples ne sont pas en mesure de convenir », a fait remarquer notre interlocuteur.
C’est pourquoi le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée invite les autres partis à revoir leur position.
«Au niveau de la CORED, nous avons mis tous les éléments pour que la transition soit une réussite. Ce qui est fondamental, toutes les forces politiques doivent se concerter pour avoir une approche commune », a proposé cet homme politique.
Amara Sylla