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Friday 1 November 2024

Autonomisation des femmes guinéennes : MAOG offre une formation….

Le féminisme et le rôle crucial de la femme africaine était au centre d’une conférence débat ce mercredi 26 décembre 2023 au siège de la MAOG.

Ceci était de mettre en lumière les diverses compétences des femmes et filles de la Maison des Associations et ONG de Guinée sur le féminisme.

Hawa Barry, présidente de la Fondation pour le Développement de la Femme Guinéenne, membre du Comité Miss Guinée et de l’Amérique du Nord, était la formatrice de ladite conférence. D’après elle, ces échanges permettront à ces femmes d’assimiler le concept du féminisme tout en respectant les valeurs et traditions africaines.

« C’est un sujet très important pour moi. Je pense que dans nos sociétés africaines aujourd’hui, le concept féminisme est mal interprété par la famille africaine en générale. Donc je tiens vraiment mener des échanges pour non seulement savoir la femme africaine, qu’est-ce qu’elle pense, qu’est-ce qu’elle entend par le féminisme. Et peut-être les aider à comprendre le concept voire l’appliquer si elles veulent être des féministes. Je ne suis pas féministe mais je respecte le choix de chacun. Mais dans les débats vous comprendrez ma position. Et on va faire en sorte qu’elles comprennent comment faire la différence ce qu’on appelle féminisme à l’occident et comment l’appliquer dans le concept africain en tenant compte de nos traditions et de nos valeurs. À chaque fois que je viens en Guinée en visite personnelle, je profite pour donner des formations aux femmes qui sont dans cette association », a-t-il dit avant de continuer

« Il y’a une série de formations qu’on va faire ce matin, sur les tableaux de vision. C’est-à-dire apprendre aux femmes comment créer une vision pour une année entière.  Et comment suivre le tableau pour pouvoir exécuter les objectifs qu’elles ont de l’année 2024. À la fin de l’année on va faire un rapport et voir réellement celles qui ont pu accomplir, les tâches qu’elles ont définies, parce qu’au sortir de la formation, elles vont apprendre comment créer son tableau avec les objectifs qu’elles vont définir aujourd’hui. Mais au-delà de ça, on a une conférence débat sur le féminisme, portant sur le thème : ‘’Le regard de la femme africaine sur le féminisme’’ », a-t-il introduit la formatrice.

De son côté, le coordinateur national de la MAOG Alpha Bayo a rappelé l’objectif de cette rencontre.

« Le féminisme en France ou aux États-Unis est très différent du féminisme en Guinée. Donc, c’est pourquoi d’ailleurs nous disons ‘’Féminisme et la femme africaine’’. Le but est de voir comment les gens peuvent pratiquer cette activité sans pour autant empiéter les valeurs ancestrales. Et donc c’est pourquoi nous avons choisi ce thème et vous avez vue l’affluence, et combien de fois les femmes sont intéressés par ce thème », a-t-il fait savoir

A.M CAMARA

La 51ème session ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au niveau ministériel s’est tenue mercredi 06 décembre à Abuja, capitale fédérale du Nigéria.

L’objectif de cette rencontre était d’examiner la situation politique et les questions relatives à la paix et à la sécurité dans la sous-région.

Au cours des travaux, le Conseil a présenté un mémorandum sur les processus de transition dans les pays de la CEDEAO sous régime militaire.

Le conseil a été informé que le putsch survenu au Niger renforcerait la détermination des autorités de transition du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée à bloquer la mise en œuvre des chronogrammes de transition respectifs à la CEDEAO.

Pour le cas de la Guinée, le rapport du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO au niveau ministériel souligne qu’aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des dix points du chronogramme de la transition.

« Concernant la Guinée, la Commission a rappelé le chronogramme de transition consolidé couvrant dix (10) points prioritaires, qui a été élaboré conjointement et a fait l’objet d’un accord entre les autorités de transition et la CEDEAO en octobre 2022. Toutefois, la Commission a noté que, un an après l’approbation du chronogramme de transition, aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des activités. Les 10 points comprennent la conduite d’un recensement général de la population et de l’habitat, d’un recensement administratif à des fins d’enregistrement à l’état civil, l’établissement du fichier électoral, la rédaction d’une nouvelle constitution, l’organisation d’un référendum, l’élaboration de lois organiques et l’organisation d’élections locales, législatives et présidentielle », souligne le rapport du Conseil.

Le rapport souligne que le délai de la transition en Guinée couvre la période septembre 2022 à septembre 2024.

Brouillages des fréquences et retrait des médias dans le bouquet Canal : les associations professionnelles des médias privilégient le dialogue(Communiqué)

Conakry le 10 décembre 2023

Les associations professionnelles de presse ont le regret de constater que trois groupes de presse Djoma Media, Évasion et Espace ont été retirés du bouquet Canal plus, à la demande de la Haute Autorité de la Communication, qui a invoqué des raisons de “sécurité nationale”.

Préoccupées par cette menace sur la Guinée et soucieuses du péril des entreprises de presse, les associations professionnelles de médias entament immédiatement des discussions avec toutes les autorités compétentes pour connaître les contours de la raison invoquée par la HAC, afin d’éviter que d’autres médias ne soient sanctionnés, par mégarde.

En attendant une issue heureuse de ces démarches, nous exhortons toutes les organisations professionnelles des médias à surseoir à l’exécution des actions annoncées dans la déclaration du 4 décembre 2023, notamment les journées sans presse, les synergies, le sit-in, etc..pour donner toutes les chances au dialogue avec les Autorités.

Vive la paix en Guinée, vive la presse libre et indépendante, vive la démocratie.

URTELGUI, AGUIPEL, REMIGUI, AGEPI, AGPE

La CEDEAO dresse un constat amer sur la transition en Guinée : « aucun progrès significatif n’a été réalisé… »

Ce dimanche 10 décembre 2023, à Abuja, s’est tenue la 64ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’États et de Gouvernements de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’organisation sous-régionale s’est prononcée sur la transition en cours en Guinée. Dans son communiqué final, la CEDEAO a fait un constat amer sur la conduite de la Transition dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya, président du CNRD.

Dans ce document, la CEDEAO a constaté avec regret qu’après un an de transition du CNRD, aucun progrès significatif n’a été réalisé en tout cas quant à la réalisation des 10 points du chronogramme de la transition.

« Concernant la Guinée, la Commission a rappelé le chronogramme de transition consolidé couvrant dix (10) points prioritaires, qui a été élaboré conjointement et a fait l’objet d’un accord entre les autorités de transition et la CEDEAO en octobre 2022. Toutefois, la Commission a noté que, un an après l’approbation du chronogramme de transition, aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la mise en œuvre des activités. Les 10 points comprennent la conduite d’un recensement général de la population et de l’habitat, d’un recensement administratif à des fins d’enregistrement à l’état civil, l’établissement du fichier électoral, la rédaction d’une nouvelle constitution, l’organisation d’un référendum, l’élaboration de lois organiques et l’organisation d’élections locales, législatives et présidentielle », peut-on lire dans le rapport final.

Au titre des recommandations pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans les pays en transition, la CEDEAO a ordonné le respect de 5 points notamment l’accélération du processus des dialogues sincères inclusifs.

« À l’intention des pays en transition, accélérer l’opérationnalisation de la mise en place des mécanismes conjoints de Suivi et Évaluation pertinents convenus avec la CEDEAO, en particulier au Burkina Faso et en Guinée; Assurer des processus de dialogue véritablement inclusifs en vue du rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel; s’abstenir d’adopter de nouvelles postures de confrontation vis-à-vis de la CEDEAO; permettre aux missions des médiateurs et des équipes techniques de la CEDEAO d’évaluer, dans les meilleurs délais, les progrès réalisés; faire en sorte que le Conseil recommande à la Conférence d’exhorter les États membres, collectivement et individuellement, à assurer une unité d’actions au plan régional, en veillant au respect scrupuleux des décisions collectives prises au niveau de la Conférence », a recommandé la CEDEAO au pays en transition.

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