Le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya a officiellement lancé ce mardi 22 mars 2022 les assises nationales. C’est le palais Mohamed V qui a servi à cette cérémonie.
Devant toutes les couches sociales, le colonel Mamadi Doumbouya est largement revenu sur les difficultés rencontrées par
<< À l’instar des autres Nations, la Guinée aussi a son passé par endroit, le moment de douleur, de difficultés et d’hésitation. Après toutes ces années, où des violences de toutes sortes qui se sont abattues sur nous. À partir de ce 22 mars, nous chercherons du tréfonds de nos âmes, la force qui nous permettra de nous regarder en face. Nous nous sommes assez regardés en ennemis trop de défiance, remontant mille et une souffrance, trop de méfiance enfantant des rigoles âmes passées sous silence. Durant toutes ces décennies, nous n’avons pas cessé à nous faire du mal. Il est temps de s’arrêter un instant et de purifier notre ciel. Je vous ai fait la promesse en 2021, de porter à bout de bras.
Cette volonté, notre volonté, notre aspiration de pardon et de rassemblement. Se rassembler pour avancer, se retrouver pour pleurer ensemble parce que nos âmes sont communes. Parce que nos blessures sont communes, nos colères toutes sont communes. À y égard de près de notre société, il est facile de constater que quelque chose ne fonctionne pas. Aujourd’hui c’est inévidence de relever que notre vive ensemble est fortement entamée. Le tissu social fragilisé. Les causes de cet état de fait sont multiples et complexes. Enfin, les responsabilités s’imposent à nous tous. Partant de ce constat, j’ai tenu à l’organisation des assises nationales dénommées journée de vérité et pardon pour ainsi donner une occasion historique aux Guinéens de se regarder en face. Et de se parler franchement à cœur ouvert cette fois-ci >> a-t-il déclaré
Plus loin, le président de la transition demande l’implication des acteurs politiques, culturels et socioprofessionnels dans le processus des assises nationales. << J’en appelle à l’implication à tous les acteurs politiques, culturels, religieux et socioprofessionnels pour conférer à cet événement toute sa réussite qu’il mérite. Aucun guinéen n’est mieux que l’autre. C’est pourquoi il est de notre devoir de taire nos rancœurs. Chacun de vous ici dans ce pays, a subi une brutalité, les plaies sont là, il est temps qu’on les nettoies pour qu’on guérisse évidemment >> a-t-il lancé
Aboubacar Moussa Camara