Le responsable de communication de l’ANAD fait face aux agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire pour une audition, suite à son interpellation pour » atteinte aux intérêts de la nation, offense au Chef de l’État, trouble à l’ordre public”. Ce vendredi, le porte-parole a indiqué sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI) que l’opposant se serait livré à des déclarations appelant à la “désobéissance civile et à l’insurrection”.
« On ne peut pas admettre dans une démocratie qu’on demande à faire partir un président de la République. Et je pense qu’il est tout à fait normal que les services de sécurité interpellent la personne concernée pour qu’elle s’en explique… », a laissé entendre le ministre Tibou Kamara.
Même si son dossier n’est pas encore transféré au tribunal, mais il faut rappeler que cette énième interpellation rallonge la liste des opposants accusés et qui seraient intimidés, selon des ONG de défense des droits humains, pour leur opinion politique.
Abdoul Condé