Après l’arrestation du président de la République, la suspension de la constitution et la dissolution des institutions républicaines, les organisations de la société civile se sont retrouvées en réunion d’urgence ce lundi 06 septembre à Conakry. L’objectif était d’analyser la situation exceptionnelle qui prévaut dans le pays.
La cellule nationale de crise des organisations de la société civile guinéenne et la synergie des organisations de jeunesse de la société civile, dit prendre acte de la situation exceptionnelle qui prévaut dans le pays.
«Il s’agit de celle liée à la chute du régime Alpha Condé après un coup d’État militaire orchestré par les forces spéciales dirigées par le Colonel Mamady Doumbouya. À cet effet, nous invitons les nouvelles autorités à la réunion de toutes les conditions de fait et de droits pour favoriser la libération rapide de tous les détenus politiques en lien avec les évènements politiques antérieurs et récents dans le pays», a sollicité Ange Gabriel Haba, secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG).
La cellule nationale de crise des organisations de la société civile et la synergie des organisations de jeunesse de la société civile guinéenne appellent la population notamment, la jeunesse guinéenne au calme et invite à associer la jeunesse aux nouvelles concertations en cours.
«Nous sollicitons la consultation et l’implication des organisations de jeunesse dans les réflexions stratégiques pour une transition apaisée. Le retour rapide à l’ordre constitutionnel permettant à notre pays de rentrer dans le concert des nations démocratiques», poursuit Sékou Doré, coordinateur du Réseau Afrique Jeunesse de Guinée (RAJ-GUI).
Les organisations de la sociétés civile guinéenne estiment que les discours du CNRD, sont prometteurs. Une synergie d’action pourrait permettre à la Guinée se s’en sortir, ont conclu les membres.
Justin Lewa Leno