La reprise de la résistance active du FNDC a paralysé ce mercredi les activités socioéconomiques dans la capitale Conakry. En revanche, à part Coyah, l’appel a été ignoré dans le reste du pays. Constat !
Madina, le plus grand centre commercial de Conakry et du pays, a fonctionné a minima. Comme à chaque manifestation du FNDC, les boutiques et magasins sont restés fermés. Seuls les détaillants et leurs clients ont animé le marché. L’affluence n’était donc constatée qu’à quelques endroits du grand marché.
Hors du marché, la circulation sur l’autoroute Fidel Castro était fluide. Encore plus fluide sur la route Le Prince où les taxis étaient rares toute la journée. Tous les commerces sont également restés fermés sur la route Le Prince, épicentre de la lutte contre le projet de réforme constitutionnelle. A Wannidara, un quartier chaud situé sur la route le Prince, des jeunes ont été empêchés d’ériger des barricades sur la voie publique. La police y a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont répliqué par des jets de pierres.
A Coyah, une des villes environnantes de Conakry, des échauffourées ont été signalés entre forces de l’ordre et jeunes manifestants. En revanche, dans des grandes villes comme Labé, Kindia, N’Zérékoré ou Kankan, l’appel à la manifestation n’a pas été suivi ce mercredi.
LolaPlus