Intimé par le chef de l’État d’installer les conseils de quartiers suite aux élections communales de février 2018, le train ne semble pas bougé en tout cas pas pour l’instant dans cette dernière phase de ces élections dont le processus a duré plus de deux ans.
Selon Bouréma Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, les résultats des élections communales de 2018 ne sont jusque-là pas arrivés à son niveau. Quant à la CENI , elle s’était déjà déchargée de cette responsabilité depuis l’ère de Me Salif Kebé.
Le ministre de la décentralisation dit avoir comme seule alternative pour installer les conseils de quartiers, les résultats que détiennent les partis politiques s’ils en disposent à leur tour. Donc, tout porte à croire qu’on est aux abords d’une guéguerre interminable dans les jours à venir avec tout ce que cela présente comme risque d’implosion. Ceci parceque les élections de proximité mettent souvent en péril l’intérêt des familles et des communautés entières et aussi ouvrent l’accès à l’ethnocentrisme et le régionalisme, qui viendront à leur tour mettre en branle toutes les approches des politiques.
Les prochains jours, nous situeront sur cette crise qui trouve ses origines dans le tripatouillage électoral. Un comportement qui est le commun de l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en république de Guinée.
Lancinet Doumbouya, citoyen engagé.