Les avocats des anciens dignitaires du régime d’Alpha Condé semblent être implacables devant le procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières, Aly Touré.
Lors de sa précédente sortie, Aly Touré a annocé que le premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, Dr Mohamed Diané et Oyé Guilavogui risquent d’être amenés de force à la prochaine audience, s’ils refusent encore de se présenter.
Face à cette volonté du parquet special de la CRIEF d’amener de force ces prévenus dans la salle d’audience, Me Salifou Béavogui, un des avocats de ces détenus, a fait croire que l’article 477 est inapplicable dès lors que leurs clients ne sont même pas d’accord à venir par devant la CRIEF.
« Nous avons introduit un pourvoi en cassation contre la décision qui aurait pu faire ouvrir les débats. C’est très simple : au lieu de s’agiter et agiter la procédure, mettre l’appareil judiciaire en branle, c’était de chercher plutôt à répliquer contre à nos arguments devant la cour suprême. C’est peut-être qu’on a peur de voir la décision annulée à la cour suprême, donc on veut prendre un raccourci pour précipiter les choses.
L’article 477 est inapplicable dès lors que nos clients ne sont même pas d’accord à venir devant la CRIEF parce que leur dossier n’est plus devant la CRIEF. Si on passe outre pour utiliser la force, ça c’est autre chose. Nous aussi, on fera constater cela et on en tirera toutes les conséquences. Une chose reste clair, chaque acte posé a toujours des conséquences, des avantages mais aussi des inconvénients. Nous sommes en train de comptabiliser, de capitaliser des actes posés contraires à la loi et ces actes ne resteront pas sans conséquence. », a-t-il déclaré
Nsira Sylla