L’ancien ministre de la communication, Justin Morel Junior s’est exprimé sur les variétés rythmiques de la culture guinéenne en demandant à ce qu’elles ne soient jetées dans les oubliettes.
Pour y parvenir, il a souligné que c’est à travers une prise de conscience. « Faire un examen de conscience, en se disant oui, on a fait ça, c’est bien, mais si nous revenons à nos fondamentaux, à notre culture, c’est encore meilleur », a dit Justin Morel Junior avant de faire remarquer « qu’il n’y a pas un pays de la sous-région qui a autant de variétés rythmiques que la Guinée ».
En guise d’exemples, l’ancien ministre de la Communication a cité pelle mel, le doundoumba, le Toupoussèssè, Yankadi, Soli, Maanè, Mamaya, Kala, …
« En Afrique, a-t-il soutenu, les meilleurs maîtres de percussions, c’est bien en Guinée qu’on les rencontre. Ce n’est pas pour rien que les Ballets africains, ont traversé le monde. Donc quand on a un tel patrimoine c’est une richesse dont il faut prendre et partager au monde ».
Selon lui, toutes les grandes aires que le pays regorge ont été archivées, mémorisées, digitalisées. « Ils sont là et puis, on peut les décrypter », a précisé Justin Morel Junior.
R. Dassassa