Alliance des médias pour les droits humains en Guinée (AMDH) a animé jeudi 10 août, une conférence de presse à la maison commune des journalistes sise à la minière.
Objectif de ladite conférence était pour présenter un guide ou un code de bonne conduite des journalistes et des forces de défense et de sécurité (FDS) en période de manifestations sociopolitiques en Guinée. Comment sécuriser, assurer la protection des journalistes ? comment créer un rapport de collaboration avec les FDS sur le terrain lors des manifestations sociopolitiques ? Ce sont entre autres quelques objectifs que l’AMDH s’est fixé pour mettre fin aux violences que les journalistes subissent par les forces de défense et de sécurité déployés sur le terrain.
Le président de l’Alliance des Médias pour Droits Humains en Guinée, Cheikou Baldé revient sur le contenu dudit code devant un parterre des journalistes.
« Nous avons planché sur ce code, les droits et les devoirs des journalistes en période des manifestations sociopolitiques. Nous avons également planché sur le rôle des responsables des médias qui déploient les journalistes sur le terrain et qui font parfois comme si de rien n’était alors qu’ils ont des responsabilités à assumer. Aussi, nous avons planché sur les rôles et les responsabilités des forces de sécurité dans la protection des journalistes sur le terrain. Non seulement, le droit et le devoir de tous les acteurs sont reconnus, mais aussi leurs responsabilités qu’ils doivent pouvoir assumer jusqu’au bout. Vous savez chaque manifestation sociopolitique, nous enregistrons des cas de violences contre les journalistes. Nous nous sommes dit qu’il fallait qu’on freine cela pour que le journaliste puisse avoir le minimum de garantie, de sécurité, de protection sur le terrain dans l’exercice de son métier », a dit Saikou Baldé, président de l’ONG Alliance Médias et Droits Humains.
Autres acteurs concernés par ce code de bonne conduite, ce sont les forces de défense et de sécurité déployées sur le terrain lors des manifestations.
De son côté, le colonel Mory Kaba, directeur adjoint du service de communication du ministère de la sécurité rassure à son tour au nom de sa hiérarchie.
« Si vous, (journalistes) vous respectez tout ce qui a été dit dans ce code et que nous forces de l’ordre nous respectons ce contenu, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas collaborer et cohabiter sur un terrain de maintien de l’ordre. Ce guide pourrait nous servir. », dit-il.
A en croire le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse, ce code va faciliter le rapport entre journalistes et la police sur le terrain, avant de lancer une invite aux journalistes.
« Nous demandons aux journalistes de lire ce document toutes les fois qu’ils veulent aller sur le terrain. Il revient sur le droit des journalistes mais aussi leur devoir. Le droit et le devoir des forces de l’ordre mais aussi la protection des journalistes et les forces de sécurité », a fait savoir Sékou Jamal Pendessa.
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