Poursuivi pour détournement de fonds publics, d’enrichissement illicite, de faux en écriture et de parjure, l’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, devra attendre jusqu’au 14 mai 2024 pour savoir s’il sera libéré ou pas par la cour suprême.
CRIEF : L’affaire de l’ancien président de la Cour Constitutionnelle renvoyée pour le 10 janvier
La chambre de contrôle de la CRIEF avait précédemment ordonné sa mise en liberté conditionnelle il y a plus d’un an, mais le procureur spécial Aly Touré s’est opposé à cette décision. Suite à cela, son avocat a porté l’affaire devant la Cour Suprême.
« Depuis plus d’un an, le dossier concernant la remise en liberté conditionnelle de Mohamed Lamine Bangoura est en attente devant la Cour Suprême, et il a toujours été retardé. Finalement, il sera délibéré le 14 mai. Le procureur spécial s’est opposé à sa libération, bien que la chambre de contrôle de l’instruction ait ordonné sa remise en liberté. C’est pourquoi nous avons fait appel à la Cour Suprême pour un pourvoi en cassation. La liberté de mon client a été injustement entravée », a déclaré Me Facinet Soumah, son avocat.
Ousmane D Yansané
[…] Affaire Mohamed Lamine Bangoura: la décision attendue le 14 mai prochain […]