La mobilisation pour le retour du président de la transition des Etats-Unis, le samedi dernier est toujours au cœur des commentaires des homme politiques et acteurs de la société civile guinéenne. Ce mercredi 27 septembre 2023, le président du parti GDE, Aboubacar Soumah a donné son avis sur ce sujet.
Selon le politique qui intervenait dans l’émission Mirador de FIM, chaque commune de Conakry avait reçu 80 millions de francs guinéens pour mobiliser les gens à sortir dans la rue.
Etagement ajout-il, des gens auraient également bénéficié des tee-shirts avec 50 000 GNF chacun dans l’administration et des cadres de l’administration obligés de venir applaudir.
« Je dirai d’abord au Colonel que la foule-là ne l’appartient pas, parce que ceux qui étaient venus ont été obligés. D’abord, sa nomination, il a pris plus de 1 000 décrets. Les gens qui ont bénéficié ces décrets, des gens qui ont bénéficié des arrêtés de ceux qui ont bénéficié ces décrets, si on dit à ces gens au niveau des départements ministériels, venez voilà votre place, il faut remplir ici même s’il vient contre son cœur, mais il viendra. Vous n’êtes pas sans savoir que chaque commune de Conakry a eu 80 millions GNF à travers les mairies. C’est le gouvernement qui leur a donné et c’est officiel ce que je dis là. Chaque commune a perçu 80 millions pour la mobilisation et la plus grande Commune Matoto a eu plus’’, a déclaré le président du parti GDE avant de renchérir. Les femmes des marchés ont été obligés de venir en leur disant que quiconque ne répond pas, risque de perdre sa place dans le marché. Ça, ce n’est pas une mobilisation volontaire, une mobilisation par rapport à la vision d’un homme, des gens ont été obligés. Je pense que la foule n’est pas une foule de monsieur Mamadi Doumbouya. Ce n’est pas une foule qui adhère à la politique de Mamadi Doumbouya, c’est une foule qui a été mobilisée de façon obligatoire pour venir applaudir, parce qu’ils ont bénéficié de quelque chose, soit de l’argent. Des enfants des quartiers ont reçu des tee-shirts avec 50 000 GNF et autres venant de l’administration centrale. C’est-à-dire, nous revenons vers les années 58 », a révélé le président du parti GDE.
Ousmane D Yansané