Ce mois de mars est dédié à la couche féminine pour son émancipation. A cet effet, notre reporter a tendu son micro à la présidente de l’Organisation de secours aux handicapés de Guinée, Massoud Barry.
Avec cette activiste de droits humains, diplômée en économie/finances à l’université général Lansana Conté, il a été question de l’accès des personnes à mobilité réduite aux bâtiments, notamment publics.
D’après Massoud Barry, une loi a été votée et ratifiée en Guinée. « C’est notre arme pour nous, quand on parle de l’accessibilité pour nous les personnes handicapées, aux bâtiments », a-t-elle confié.
Cette loi, selon elle, explique de long en large, cette accessibilité. « Cette loi stipule que tous les bâtiments publics, le transport commun, les parkings doivent être adaptés pour permettre aux personnes infirmes la mobilité facile », explique-t-elle.
A l’en croire, si elle réclame c’est parce qu’elle a été signée et ratifiée. « Nous n’allons pas arrêter de faire des plaidoyers afin qu’elle soit appliquée », martèle la jeune femme en indiquant qu’au niveau de l’ambassade de la Grande Bretagne en Guinée, leur plaidoirie a porté fruit. « Ils étaient en chantier pour faire la rampe et des toilettes pour les personnes handicapées. Donc ça veut dire qu’avec la volonté c’est possible », estime Massoud Barry.
Richard Dassassa