En pleine journée du lundi, 19 février 2024, le président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, a procédé à la dissolution du gouvernement Bernard Goumou. Le chef de l’Etat a aussi chargé les directeurs de cabinet, les secrétaires généraux et les secrétaires généraux adjoints des différents départements ministériels de la « gestion des affaires courantes jusqu’à la mise en place d’un nouveau gouvernement ».
Cette décision président de la transition a connu beaucoup de commentaires. C’est le cas Abdoulaye Kourouma, président Rassemblement pour la renaissance et le développement ( RRD).
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« Nous avons toujours dit que le chemin de l’Etat n’est pas un héritage. On n’apprend pas au sommet de l’État. Cette cacophonie au sommet de l’Etat avait agacé les Guinéens. Tous ces ministres doivent être interpellés pour qu’ils rendent compte de leurs gestions. Je pense que vous et nous avons tous suivi le communiqué du chef d’état-major général des armées, ce qui veut dire qu’il y a déjà des mesures en cours. Parce qu’il y a plein parmi eux qui étaient en location et qui sont aujourd’hui propriétaires de plusieurs immeubles. Il y en a aussi qui ont beaucoup d’immeubles dans nos pays voisins. Donc, je lance un appel à la classe politique de se retrouver le plus tôt que possible pour exiger un gouvernement de consensus, un gouvernement d’union nationale, envisager une sortie de transition ensemble, envisager un retour à l’ordre constitutionnel ensemble pour que le pays ait la stabilité, la quiétude et le développement qu’on espère avoir. Je crois que le jeu de ping pong, les enfantillages au sein du gouvernement avaient tellement pris du temps que ça a failli humilier la République ».
Daouda Yansané