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Saturday 16 November 2024

A la rencontre de Lancinè Diallo, premier au CEE à N’Zérékoré : « Je veux devenir ministre de l’éducation nationale »

Dans la préfecture de N’Zérékoré, 16.516 candidats dont 7.163 filles ont affronté les épreuves du certificat d’études élémentaire. Au total, 7.341 dont 2.907 filles, soit un pourcentage de 45,20% de taux d’admission. Parmi ces candidats, Lancinet Diallo, âgé de 13 ans, élève du groupe scolaire Morissara Kanté a été premier 1er à l’examen d’entrée en 7ème, session 2023 dont les résultats ont été proclamés jeudi, 29 juin dernier.

« C’est une fierté pour moi. Je ne pensais pas être premier de la préfecture. Je remercie mon maître et ma famille qui m’ont soutenu. Une fois de plus je remercie mon maître monsieur Essaï Guilavogui qui nous a appris comment faire pour décrocher un examen. Je suivais les cours régulièrement. J’avais dit à ma mère de me réveiller chaque jour à 2 heures du matin pour les révisions. Après mes études, je veux devenir ministre de l’Éducation nationale. Parce que c’est ce que j’ai dit à mes parents », explique-t-il.

C’est une satisfaction chez l’enseignant titulaire de ce jeune lauréat qui dit être fier de ce résultat.

« C’est une fierté pour moi. Tout ça c’est grâce à la collaboration de mes collègues. C’est ma première année d’enseigner une promotion de la 6ème année. Je suis très content d’apprendre que le premier de la préfecture de N’Zérékoré est de ma classe. Sinon, l’année dernière, quand mon directeur m’a parlé de tenir cette classe, je ne voulais pas. En ce qui concerne Lancinè Diallo, c’est depuis la 5ème année que j’avais confiance en lui qu’il pourrait être le 1er de la préfecture car je connaissais son talent. Je remercie Dieu mon rêve est réalisé », a dit  Essaï Guilavogui qui promet de redoubler d’efforts pour pérenniser cet acquis.

Makoura Konaté, mère de Lancinè Diallo n’a aussi pas caché sa satisfaction. Elle invite les parents d’élèves à prendre soin des enfants.

« Nous les femmes du foyer, nous sommes des éducatrices. Prenons soins de nos enfants, apprenons-les le bon vivre. Éviter de les abandonner. Si les enfants reviennent de l’école on a le devoir de veiller sur eux. À l’école, ce sont des enseignants, mais à la maison c’est notre tour. Ce n’est pas une seule personne qui éduque un enfant. Je demande aux élèves qui ont échoué de prendre le courage. L’échec n’est pas une fatalité », a-t-elle prodigué.

Moussa Moïse Camara

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