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Monday 18 November 2024

15 ans de disparition de Général Lansana Conté : Sidya Touré magnifie ses œuvres

Depuis Abidjan où il poursuit son exil forcé, le président de l’UFR Sidya Touré s’est adressé aux militants et sympathisants de son parti ce samedi 16 décembre 2023.

Dans son intervention, l’ancien premier ministre a profité de l’opportunité pour rendre un vibrant hommage au père fondateur de la démocratie en Guinée, le feu général Lansana Conté dont la commémoration de l’anniversaire de sa disparition est prevue dans une semaine.

« Comme cela va correspondre à l’anniversaire du décès de mon ancien patron et grand-frère, le président Lansana Conté, j’aimerais bien lui rendre un hommage particulier pour l’anniversaire de son décès. J’ai rencontré le président Conté au lendemain du coup d’Etat, pratiquement 10 jours après. Et moi, ça faisait 23 ans que je n’étais pas revenu en Guinée.

Je dois dire que beaucoup de gens parlent aujourd’hui, mais s’ils savaient où était la Guinée en 1984, je vous assure qu’ils comprendraient. J’ai essayé d’aller à Boké, le goudron se limitait à Dubréka comme en 1958. Je l’avais laissé là-bas et il était encore à ce point-là. Il n’y avait pas de barque à Boffa, pas de pont à Boffa, il n’y avait pas de routes. En 1986, nous avons racheté l’usine Enta d’allumette, il n’y avait même pas de route pour aller là-bas, il n’y avait pas de téléphone.

Mais le plus important, vraiment, pour l’anniversaire du décès de président Conté, ce sont des acquis démocratiques notamment en ce qui concerne la presse, qui fait aujourd’hui l’objet d’un débat particulier », a-t-il déclaré avant de préciser : « Nous n’avions pas de presse écrite à l’arrivée des militaires au pouvoir en 1984. Le premier qui a essayé de faire cela, en publiant les lettres qu’il distribuait pour nous, c’était le doyen Bah Mamadou. C’était donc lui qui distribuait les écrits, parce qu’au lendemain de la révolution, personne ne savait quoi faire, il y’a eu beaucoup de problèmes avec les militaires, mais par fini, on a accepté les journaux. Ce qui manquait, c’était la presse orale, notamment les radios privées.

Mais ce n’est pas tout. Nous avons eu trois mois de négociations avec lui, en 2007, pour mettre en place la commission nationale indépendante. C’est un moment malheureux, après que le président Conté ait autorisé la liberté de la presse orale et vraiment qu’on vienne me dire qu’on fait tout aujourd’hui pour qu’il n’y ait pas de presse. Je crois qu’il faut abandonner ce genre d’idée », a regretté Sidya Touré

A.M CAMARA

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